Produit patrimonial par excellence, l’assurance vie est l’un des placements préférés des français. Il permet en effet de se constituer un capital à long terme à des conditions fiscales avantageuses, tout e ayant son épargne toujours disponible en cas de besoin.
Pour choisir entre les différents contrats d’assurance-vie, vous devez considérer deux critères principaux : l’objectif recherché (contrats en cas de vie, en cas de décès et contrats mixtes) et le risque plus ou moins important des placements proposés (en unités de compte, en euros ou multi-supports).
Au sein des contrats d’assurance-vie, une première différence se joue au niveau de l’élément déclencheur de la garantie. On distingue ainsi :
L’assurance-vie dite » en cas de vie « : Le contrat prévoit le versement du capital constitué ou de la rente si l’assuré est toujours en vie au terme du contrat. Ce type de contrat sert un objectif d’épargne optimisée en termes de fiscalité de long terme.
L’assurance-vie dite » en cas de décès « (ou assurance-décès) : Le souscripteur constitue une épargne au profit d’une tierce personne. Le contrat précise qu’au décès du souscripteur, un montant de capital fixé à l’avance sera versé à la personne de son choix, le bénéficiaire. Ce type de contrat de prévoyance sert un objectif de préparation des successions.
L’assurance-vie dite » mixte « (ou en cas de vie et de décès) : A l’échéance de ce contrat, le versement d’un capital ou d’une rente est garanti, soit au souscripteur, s’il est en vie, soit à un bénéficiaire, si le souscripteur est décédé.
Une seconde différence se joue au niveau du « contenu » des contrats : certains contrats sont investis sur un seul fonds, d’autres sur plusieurs fonds. La nature de ces fonds détermine notamment le niveau de risque de l’investissement, et la stratégie d’épargne pour laquelle le contrat peut être utilisé.
Contrats d’assurance vie mono-supports
Ces contrats d’assurance-vie sont investis sur un seul fonds ou » support « . Ce support est soit un fonds en euros (investi sur les marchés monétaires peu risqués), soit un fonds investi en unités de compte (actions, obligations, parts de Sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) ou de Fonds communs de placement (FCP), etc.).
Ce type de contrat est en déclin car il expose l’épargne à une seule dimension stratégique et ne permet pas de moduler le placement en fonction d’une stratégie personnelle. Le législateur encourage les détenteurs de contrats mono-supports en euros à opter pour des multi-supports en unités de compte, au travers de l’amendement Fourgous. Ce dispositif permet de transférer son épargne sans perdre l’antériorité fiscale acquise au titre du contrat mono support abandonné.
Ces contrats d’assurance-vie sont investis sur plusieurs fonds ou » supports « . En règle générale, ces contrats sont investis en partie sur un fonds en euros, pour sécuriser l’épargne placée, et sur des fonds en unités de compte (parts de Sicav ou FCP actions, obligations ou monétaire) pour la dynamiser. Dès lors, il appartient au souscripteur d’allouer son épargne en fonction de sa stratégie patrimoniale.
Ces contrats permettent en effet d’opter, au fil du temps et selon le profil de risque, pour différentes orientations de gestion profilée, traditionnellement réparties selon 3 catégories, prudence, dynamisme, équilibre :