Mutuelle

Avec l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013, tous les salariés seront, au 1er janvier 2016, couvert par un contrat de complémentaire santé. En attendant, ou si vous n’êtes pas dans ce cas, souscrire à ce type de contrat peut se révéler une véritable nécessité. En effet, nul n’est à l’abri d’une maladie ou d’un accident, et les frais de santé ne cessent d’augmenter au fil des ans. En effet, les dépenses les plus onéreuses pour les assurés restent les moins bien remboursées par la Sécurité sociale: soins dentaires, soins optiques…

Il existe des formules adaptées à tout type de portefeuille, avec possibilité d’insister sur un ou des postes particuliers selon vos dépenses les plus courantes.

Pour savoir quel type de formule souscrire, voici les bonnes questions à se poser.

Quels sont mes besoins réels ? Une famille avec enfants aura besoin d’une couverture importante, notamment en dentaire, optique et soins courants, alors qu’une personne seule pourra se permettre de réduire ses garanties en raison d’une faible consommation annuelle. De même, il faut savoir envisager sa consommation annuelle moyenne, sans pour autant négliger des postes tels que l’hospitalisation qui, même s’ils sont rares, peuvent se révéler très onéreux en cas d’accident.

Comment comprendre les garanties ? Les remboursements des complémentaires santé varient selon les formules proposées. Ils vont de 100% des tarifs de la sécurité sociale, formule qui correspond aux contrats de base et qui vous laisse un reste à charge, jusqu’à 200%, voire 300% ou parfois même aux frais réels pour certaines d’entre-elles. Cette hypothèse est préférable pour les assurés, qui sont ainsi sûrs d’être remboursés de la totalité de leurs dépenses.

A titre d’exemple, si un médecin pratique un dépassement d’honoraires, ce dernier ne sera couvert, en partie ou en totalité, que si la complémentaire maladie a prévu un remboursement sur une base plus élevée : 100 %, 200 %, 300 %.

Exemples de tarifs pour un malade qui respecte le parcours de soins et qui consulte son médecin généraliste en secteur à honoraires libres (secteur 2) dont le tarif est 50 euros. 100% indique que la complémentaire santé peut rembourser jusqu’à 100% du tarif de base, soit jusqu’à un montant de 23 euros.

Dans ce cas elle prendra en charge : 23 euros – 15,1 euros (que la sécurité sociale prend en charge) – 1 euro (part forfaitaire non remboursée, mis à part dans certaines situations) : 6,9 euros

Somme qui reste à la charge du malade : 50 euros – 15,1 euros (somme remboursée par la sécurité sociale) – 6,9 euros (somme remboursée par la complémentaire santé) : 28 euros.

Quelles sont les dépenses annexes couvertes ? Depuis quelques années, de nombreuses mutuelles offrent aux adhérents la possibilité de prendre en charge des dépenses moins traditionnelles. Là aussi la différence entre deux mutuelles peut être importante. Ainsi, certaines d’entre elles prennent en charge le remboursement de tout ou partie de certains vaccins, mais aussi séjours en cure thermale ou encore sevrage tabagique. Ces dépenses « de confort » ne sont pas à négliger, surtout si vous êtes amené à comparer deux offres concurrentes. C’est souvent le petit bonus qui fera la différence.